L'hiver à vélo : même pas froid aux yeux

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L'hiver à vélo, pas toujours rigolo

L'hiver est bel et bien là et pourtant, nous sommes nombreux à poursuivre notre petit vélo-vélo quotidien (ça change du train-train). Malgré le froid, la pluie, voire la neige, il n'est pas  impensable d'utiliser sa monture préférée, bien au contraire.

Profitons de cette période hivernale pour faire le point : Comment rouler sereinement à vélo en hiver ?

S'équiper pour rouler à vélo en hiver 

Le premier point est celui de la visibilité ; en hiver par définition, les journées sont plus courtes, la luminosité plus faible en journée et surtout, la nuit tombe dès 16h30 aux alentours du solstice d'hiver... Le cycliste doit donc impérativement renforcer sa visibilité à l'aide d'un gilet fluorescent équipe de réflecteurs ; le choix des couleurs dépend des goûts, mais en général il est difficile d'échapper au gilet jaune, orange ou vert fluo. Les brassards fluorescents sont aussi une bonne alternative au gilet à condition d'être porté à chaque bras pour avoir un minimum de surface réfléchissante.

Deuxième point tout aussi crucial : s'équiper d'un éclairage adapté à l'avant du vélo comme à l'arrière. Le feu avant fixe ou clignotant doit être suffisamment puissant : compter une puissance d'au moins 50 lumens pour l'éclairage avant. A l'arrière, il s'agit davantage d'être vu que d'éclairer, aussi on pourra porter son choix sur un feu de vélo de 20 lumens minimum. Désormais on peut facilement trouver des éclairage à LED pour vélo, plus puissants et moins consommateurs de batterie. Et même si en zone urbaine, l'éclairage du vélo n'est pas obligatoire, quand on parle de sécurité du cycliste, pas de place pour le compromis. Un bon éclairage est indispensable.

Troisième point, qui dit hiver, dit froid ! Tous les cyclistes qui ont roulé par une température inférieure à 10 degrés peuvent en témoigner : à vélo, le froid ressenti est accentué par la vitess. Même si le corps se réchauffe après quelques kilomètres, il y a des zones du corps à protéger et certains accessoires peuvent s'avérer précieux :

  • Porter des gants de vélo plus chauds pour éviter l'engourdissement des doigts voire les engelures.
  • Enfiler un bon coupe-vent sous le gilet
  • Pourquoi pas également un bonnet fin sous le casque : les casques de vélos sont souven aérés et peu enclins à conserver la chaleur puisqu'ils sont conçus pour l'évacuer.

Renforcer son attention à vélo

En hiver l'humidité est omniprésente et les routes et voies cyclables n'y échappent pas. La chaussée est bien souvent glissante et l'attention du vélociste doit se focaliser sur l'adhérence de ses pneus : attention particulièrement aux peintures de marquage et aux feuilles mortes qui une fois humides deviennent des pièges vicieux ! Nos roues ne sont pas des savonnettes, et nulle envie de se ramasser.

Point de vigilance également : pour les mêmes raisons de luminosité moindre en hiver, le cycliste doit être encore plus méfiant vis à vis des autres véhicules à moteur. Les conducteurs de voiture, bus ou camion ont eux-mêmes une visibilité amoindrie, il est prudent de garder une distance de sécurité suffisante, de faire attention aux angles morts et d'anticiper les changements de direction intempestifs.

Les accidents liés aux autres véhicules, ou aux chutes, sont plus fréquents l'hiver et la nuit.  En Gironde par exemple, le passage à l'heure d'hiver implique une hausse de 42% des accidents et ce alors même que les cyclistes sont moins nombreux.

Bon coup de pédale hivernal à tous !

 

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